Il a annoncé que six projets seront lancés symboliquement lors du sommet de Paris
Le président Abdelaziz Bouteflika a précisé hier que les difficultés auxquelles sera confrontée l’Union pour la Méditerranée «auront trait, en premier lieu, à l’aspect du financement des projets », et il a reconnu le manque de visibilité concernant « la solution définitive » pour le financement du partenariat euro-méditerranéen, qui a constitué une partie des réserves de l’Algérie vis-à-vis du projet méditerranéen. Le président Bouteflika a déclaré dans un entretien accordé à l’APS que le partenariat euro-méditerranéen « s’est heurté depuis le début à une donnée liée au nombre de pays qui constituent l’union », et de se demander : « comment peut-on réunir 44 volontés autour de la réalisation d’un projet concret ». Il a aussi admis que la réalisation de l’objectif « semble difficile à atteindre, sans déterminer les projets ». Le président a aussi déclaré que l’Algérie accorde une grande importance à la coopération dans le domaine de l’énergie, précisant qu’elle a entamé « de grands projets structurés en direction de l’Europe, afin de contribuer à la naissance d’un marché euro-méditerranéen basé sur la garantie des approvisionnements et de la demande ». Il a, en revanche, insisté sur la nécessité de passer la phase de pure coopération commerciale à l’établissement de conventions-cadres, à même de réaliser un partenariat équilibré au profit des économistes des deux rives. Sur un autre plan, il a révélé que la commission de l’union a fixé six projets qui seront lancés à titre symbolique, lors du sommet de Paris. Ces projets sont liés aux voies maritimes, à la dépollution de la Méditerranée, à la protection civile et au plan méditerranéen pour l’utilisation de l’énergie solaire, en plus de l’université euro-méditerranéenne et l’agence de développement des petites et moyennes industries.
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