UDR - «Nous pourrons être la première force du pays en 2012»

Publié le par Alliance ANR - UDR

Par : Malik Boumati

Amara Benyounes de l'UDR lors d'un meeting à Tizi Ouzou

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Le secrétaire général de l'UDR, Amara Benyounes, a animé jeudi dernier un meeting à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou pour défendre la liste des candidats confectionnée avec l'ANR de Redha Malek. D'emblée, il dénoncera le discours des responsables des partis de l'Alliance présidentielle qu'il qualifiera de dangereux, notamment quand le chef du MSP prévoit 30% des sièges à l'APN, que celui du RND revendique le statut de seconde force du pays et celui du FLN le statut de première force.
 

Pour Amara Benyounes, un calcul simple donnera la totalité des sièges de l'APN aux trois partis de l'Alliance présidentielle. «C'est un discours dangereux qui nourrit ceux qui soupçonnent la fraude, ceux qui disent qu'il y a une politique de quotas pour ces élections.» Il ne manquera pas de s'en prendre à leurs discours, «eux qui sont au pouvoir depuis dix ans et qui viennent aujourd'hui vous faire des propositions, alors qu'ils devraient plutôt présenter leurs bilans respectifs».

«Je ne dis pas que ces élections seront propres et honnêtes, mais avec notre lutte, nous allons réussir à améliorer le processus électoral», estimera le premier responsable de l'UDR qui évoquera son alliance avec l'ANR et le MDS, aile de Hocine Ali, pour défendre le principe d'«un rassemblement dans le camp républicain et démocratique». «Quels que soient les résultats de ces élections, nous sommes déjà vainqueurs parce que nous avons commencé à bâtir un mouvement républicain et démocratique», martèlera-t-il. Et d'ajouter : «Lors des élections de 2012 nous pourrons être la première force du pays.» La majeure partie de son discours sera dédiée aux autres partis politiques et à leurs responsables, notamment ses anciens camarades du RCD qui l'accusent de tous les maux, notamment d'avoir détourné de l'argent quand il était ministre de la Santé et des Travaux publics sous les couleurs du RCD.


Amara Benyounes lancera un défi, lors de son intervention, aux responsables du RCD sans les nommer «pour l'organisation d'un débat public sur le patrimoine des uns et des autres de 1989 à 2007».

C'est-à-dire un débat qui permettrait de montrer qui s'est enrichi depuis le début du multipartisme. La réplique ne tardera pas puisque le RCD a programmé pour l'après-midi du même jour un meeting de son président et du candidat, tête de la liste du parti à Tizi Ouzou, en l'occurrence Nordine Aït Hamouda. Après des tirs croisés contre les autres leaders de partis politiques comme Louisa Hanoune du PT et les islamistes, et des critiques sans virulence contre l'option de boycott prônée par le FFS, Amara Benyounes évoquera le thème inéluctable de cette campagne, à savoir la situation en Kabylie, pour dire de façon presque solennelle que «la solution pour la Kabylie est d'abord et avant tout économique».

Et le responsable de l'UDR de dénoncer les chiffres annoncés par le gouvernement (12%) sur le chômage qu'il qualifiera de «mensonge». Ce sera pour l'animateur du meeting une belle opportunité pour une transition vers la question économique. A ce titre, il réitérera la proposition de son parti de rétablir le week-end universel afin d'encourager le travail et les travailleurs et cesser la culture de la paresse issue du parti unique. «L'avenir de notre pays n'est pas dans le pétrole», lancera-t-il en défendant l'idée d'encourager les investissements et l'industrie.

Source : http://www.latribune-online.com/

Publié dans Presse Algérienne

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